Visite de Lagertha ce jour, une colonie obtenue par essaimage artificiel en juin 2022. Cette colonie a hiverné sur un seul élément, a bénéficié d'un peu de sirop en automne et d'un pain de candi en fin d'hiver. La colonie est vivante et semble bien portante. La ruche avait été renversée en automne, mais n'en garde pas de séquelles apparentes. Les constructions du second élément n'ont pas encore démarré, mais le pollen rentre d'ores et déjà.
Rapide passage ce jour aux ruches pour quelques écoutes au stéthoscope. Pour le moment aucune perte: 5 colonies vivantes sur 5 (y compris Lagertha, qui avait pourtant été bien malmenée il y a un mois). Il est évidemment encore tôt, mais le constat est néanmoins prometteur.
Ce matin je découvre Lagertha à terre. Difficile de dire ce qui est arrivé - coup de vent? attaque de blaireau? colère d'une brebis? Cela restera un mystère.
J'ai remis la ruche sur pieds, mais il y a eu de la casse dans les rayons et l'impact sur la colonie a été brutal: des centaines d'abeilles mortes gisent autour de la ruche.
Il y a tout de même encore du monde à l'intérieur. Si la reine a survécu, alors peut-être la ruche a-t-elle encore une chance de survie. J'ai supprimé le VS, en espérant que cela permette d'éviter que l'incident se reproduise.
Cette année, j'ai décidé de tester le paillasson d'hiver, tant vanté par Warré. J'ai utilisé à cet effet une canisse de bambou de 1m de haut, que j'ai coupé en deux. J'ai équipé ainsi toutes les ruches.
J'ai ajouté aujourd'hui un VS à Dobrawa. Ce faisant, j'ai jeté un œil aux constructions du deuxième élément... et je n'y ai vu rien de fameux. Quelques débuts de rayons tout juste. D'après É. Warré, une colonie a besoin de 12 kg de miel pour hiverner, c'est a dire 6 rayons garnis. Un élément plein est donc suffisant sur le principe, mais il n'y a guère de marge.