Ingrid: agressée et décapitée

rédigé le lundi, 20 décembre 2021

J'ai rendu visite au rucher hier par un magnifique temps dominical. Ma bonne humeur s'est estompée rapidement lorsque, m'approchant du rucher, j'ai vu au loin que Ingrid n'avait plus de toit.

Constat sur place: le toit et le coussin étaient à terre, ce dernier ayant été complètement dépecé. Autour de la ruche, j'ai trouvé trois crottes - a priori de renard.

La ruche était solidement sanglée, mais le goupil a sectionné les sangles pour faire tomber le toit. Le coussin était grillagé par le dessus, mais il a réussi à soulever une partie du grillage, a vidé le contenu du coussin puis l'à fait tomber par terre. Il a ensuite fait sauter deux barrettes et s'est servi dans le nid.

J'ai remis un nouveau coussin que j'ai couvert cette fois d'un couvre cadre en bois avec un toit tôle plat par dessus. Le tout lesté d'une pierre conséquente de 15-20 kg environ.

Dans le nid, il y a avait encore une grappe d'abeille qui vivotait malgré le froid, et quelques réserves de miel, mais aussi du miel un peu partout et quelques rayons cassés. Une situation plutôt désastreuse. Si la reine a survécu, alors la colonie a peut-être encore une chance de survivre. L'avenir le dira... Mais je n'ai pas grand espoir car la grappe ne fait plus que la taille d'un poing.

En plus de la pierre, j'ai solidarisé tous les éléments de la ruches ensemble. J'ai fait de même pour Astrid, on ne sait jamais.

Sous la neige...

rédigé le dimanche, 28 novembre 2021

Interview avec Philippe Cattaruzza, apiculteur-Warréiste convaincu

rédigé le dimanche, 21 novembre 2021

Une interview avec Philippe Cattaruzza, un apiculteur du Plateau Millevaches: https://ulwarre.pl/art/katta/fr.html

Premières gelées et fleuraisons précieuses

rédigé le samedi, 16 octobre 2021

Il n'est pas rare ces jours-ci que le thermomètre indique des valeurs négatives au petit matin, j'ai donc placé des portières sur les entrées des ruches. Ceci pour limiter les courants d'air, mais aussi pour éviter que quelques souris ou mulots n'aient l'idée de s'installer au chaud pour passer l'hiver parmi les rayons garnis.

En ce samedi ensoleillé, c'est avec surprise que j'ai constaté quelques braves avettes ramenant encore du pollen aux ruches. Difficile de dire où elles le dénichent en cette période. L'ajonc, appelé parfois "bruyère jaune", est probablement une des sources, puisqu'un petit buisson fleurit depuis deux ou trois semaines à proximité des ruches. Je déplorais il y a plusieurs mois que les brebis ne s'intéressent guère à cet ajonc épineux, je me rends compte aujourd'hui que c'est une chance. La nature est bien faite.

Sirop industriel en renfort

rédigé le mercredi, 22 septembre 2021

Vu l'appétit des abeilles, j'ai décidé d'acheter un bidon de 14 kg de sirop. Ce mélange est certainement plus abouti que ce que je fais moi-même, et le sucre y est inverti, donc à priori plus digeste pour les abeilles. Les nourrisseurs des ruches étant de nouveau à sec, j'en ai de suite distribué:

Malgré les nourrissements des jours passés, le deuxième élément de chaque ruche continue à paraître vide, du moins en périphérie.

Ajout du 24.09.2021: Les litres de sirops ont disparus en 24h. J'en ai donc remis ce jour:

Au total, Ingrid aura donc reçu 7.5 l de sirop lourd et Astrid 7 l, ce qui correspond approximativement à 10 et 9 kg. L'abbé indique qu'une ruche Warré aurait besoin de 12 kg de réserves pour passer l'hiver (c'est à dire 12 rayons garnis, puisqu'un rayon contient sur ses deux faces 1 kg de miel environ). Je pense donc arrêter le nourrissement automnal, et complémenterai les ruches durant l'hiver avec des pains de candi si besoin.

198 7 6 5 41